Livre électronique, droit d’auteur, DRM et service au client
Il n’empêche que le Kindle d’Amazone auquel je suis revenu sur la foi des bonnes raisons ici données, illustre bien le rapport d’apathie fournisseur/utilisateur que je tente en vain de réveiller à l’IETF (je différencie l’utilisateur capable de gérer intelligemment son environnement numérique "IUser", de l’usager "end-user" qui se borne à ce qu’on lui laisse entendre). Le Kindle n’a pas de répertoire hiérarchique : la notion de collection est plaquée et donc ingérable de son ordinateur. J’ai chargé une centaine de PDF : impossible à classer, donc à retrouver. Mais où Amazone permet-il le dialogue et le développement de micro-apps ?
Je suis en train de finir un appel IAB après un premier niveau IESG concernant la RFC 6852 qui stabilise cette apathie par la manière de penser et concevoir la norme. Le but de l’IETF n’est plus que l’internet "marche mieux" mais qu’il soit plus agréable "au marché", celui-ci étant constitué de "communautés globales" (les espaces marchands de Google, M$,Apple, etc.). Ces communautés sont un fait indéniable, mais il ne doit pas bloquer l’innovation ouverte et les ponts relationnels entre ces espaces. Ceci relève de l’initiative d’une architecture ouverte (que nous avons faite accepter (mais pas encore digérer !) dans le contexte de la RFC 5895 introduisant la subsidiarité comme réponse à la diversité. Ceci passe par l’exigence culturelle (absente chez Amazone) du droit à l’utilisation intelligente - sans doute à partir de la reconnaissance d’une communauté globale de l’innovation réciproque [la couche interopérations manquante, comme transport et présentation et la plus grande partie de services]. Cette communauté globale la (un concept similaire au multipartieprenariat du SMSI) est bien difficile à susciter, au moins tant que l’on aura pas fait passer ses attentes non pas comme une standardisation de plus ou parallèle, mais comme des spécifications communes requises pour motiver un achat..