Concevoir un examen de programmation
Je souscris à ce billet.
Sur une de mes pratiques (expérience qui n’a pas duré) :
http://lefenetrou.blogspot.fr/2016/02/pedagogie-nihil-nuevi-sub-sole.html
En spécifications, j’ai utilisé comme contrôle une activité professionnelle, la relecture de spécifications ou la relecture de code ou encore la relecture de commentaires de spécs formelles ou de code.
Il est loin le temps où je donnais comme sujet une interview dans différents services d’une entreprise (montage diapos-sons à l’époque). Et que je ne fournissais les documents papiers que sur demande de l’étudiant (ce qui me demandait un sacré boulot préalable et heureusement que l’amphi avait une longue paillasse !). Et l’examen durait longtemps. Si tout ce temps n’est pas rémunéré - je parle de l’enseignant - quel intérêt ? Ah ah.
Quant à PP, c’est un scandale ! quand je suis parti en retraite, j’ai vu mon remplaçant préparer son cours en 5 minutes. Il a cherché des transparents sur le web, les a mis sur sa clé usb et est parti en amphi. Je pensais qu’il s’agissait de son oeuvre. Ben non, il m’a dit qu’il venait de chercher et que c’était facile de trouver un cours tout prêt.
PP c’est extra pour endormir l’amphi. Et montrer comment on conçoit un programme avec PP !
Et quelle merveille maintenant avec la wifi. Les étudiants jouent en réseau alors qu’il sont censés avoir les slides en direct sur leur écran. Ben oui, ça coûte moins cher que de distribuer les transparents sur papier. Et c’est bon pour la planète. C’est l’informatique verte.
Mais chut, l’enseignant se garde bien de se balader dans l’amphi.
Et c’est ainsi qu’on est au top du top de ma pédagogo tic et toc.